Faire de la sécurité des patients une priorité

Secteur d’activité : Faire de la sécurité des patients une priorité


Les préjudices aux patients sont la troisième cause de décès au Canada, et pourtant on en parle bien peu. Accroître la sensibilisation à la sécurité des patients est essentiel, non seulement pour éveiller les consciences aux torts que causent les incidents liés à la sécurité des patients en termes de pertes de vie et de coûts, mais également pour trouver des façons d’assurer la sécurité des Canadiens. Une plateforme de messages percutants aidera à élever le niveau de préoccupation sociale envers la sécurité des patients. Une approche convaincante et proactive, qui fait écho à la voix des patients dans les rapports, les campagnes d’engagement du public et les médias sociaux, contribuera à ce que la sécurité des patients gravisse l’échelle des priorités dans l’ensemble du système de santé.

L’Institut canadien pour la sécurité des patients rehaussera le profil de la sécurité de patients en vue d’accroître la sensibilisation du public, des patients, des fournisseurs de soins et des leaders en santé en encourageant des changements de comportement.

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Semaine nationale de la sécurité des patients

6,86 millions d’impressions sur Twitter (2 064 gazouillis de 833 participants)

500 000 impressions sur Facebook atteignant plus de 353 000 personnes

1 413 trousses de communication numériques téléchargées

2 026 téléchargements des Cinq questions à poser au sujet de vos médicaments

Jeux-questionnaires sur la sécurité des patients remplis 4 889 fois au total : 2 355 fois pour celui destiné au public / 2 534 fois pour celui destiné aux prestataires de soins

3 150 téléchargements de ressources numériques offertes gratuitement

57 % d’augmentation des visites sur le site Web de la SNSP (36 504 pages uniques consultées)

405 participants au webinaire sur la sécurité des médicaments - Les médicaments ne font pas tous bon ménage

600 sites ont visionné l’histoire de Greg et participé à la conversation sur Twitter (Twitter Talk) (2-10 personnes par site)

184 inscriptions et 1 100 pages Web consultées dans le cadre du concours humoristique « Ajoutez une légende à la photo »

5 017 téléchargements de la baladodiffusion PATIENT, l’une des 10 baladodiffusions médicales les plus populaires sur iTunes

1 462 participants - participants – un record de participation en 14 ans d’existence de la campagne

Journée ARRÊT! Nettoyez-vous les mains

710 participants inscrits à la campagne

2,11 millions d’impressions sur Twitter (413 gazouillis/270 participants)

2 069 jeux-questionnaires remplis par les membres du public et les prestataires de soins

157 participants au webinaire

1 881 pages consultées sur la Journée ARRÊT! Nettoyez-vous les mains

14 777 pages de www.hygienedesmains.ca consultées (7 541 événements)

661 408 impressions (1 856 clics) générées des annonces Google

208 898 impressions (790 clics) générées des annonces Facebook

Patients
au Parlement

13 patients ont rencontré 32 députés fédéraux et sénateurs pour accroître la sensibilisation à la sécurité des patients



Ces extrants produisent des résultats et soutiennent nos objectifs.

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Campagnes

Une évaluation de la Semaine nationale de la sécurité des patients et de la Journée ARRÊT! Nettoyez-vous les mains ont été entreprises afin de vérifier notre efficacité à accroître la sensibilisation et à inciter au changement de comportement. Les résultats guideront l’orientation des campagnes de 2019-2020.

Semaine nationale de la sécurité des patients : La Semaine nationale de la sécurité des patients (SNSP) vise à favoriser un partage d’idées, de stratégies et de pratiques exemplaires entre les fournisseurs de soins, le public, les leaders en santé et les gouvernements afin d’encourager le les changements de comportement et ainsi faire progresser la sécurité des patients. La SNSP 2018 mettait l’accent sur la l’utilisation sécuritaire des médicaments et l’importance de vérifier la médication. L’Institut canadien pour la sécurité des patients voulait inciter les personnes polymédicamentées, ou ayant un proche qui prend plusieurs médicaments concomitants, à faire vérifier leur bilan des médicaments. Pareillement, les pharmaciens, médecins et autres prestataires de soins qui prescrivent ou administrent des médicaments étaient encouragés à vérifier la pharmacothérapie des patients avant de prescrire ou d’administrer de nouveaux médicaments et, si approprié, à déprescrire des médicaments qui ne sont plus nécessaires ou dont l’interaction avec d’autres médicaments est non désirée.

L’outil Cinq questions à poser au sujet de vos médicaments a fait l’objet d’une plus grande visibilité tout au cours de la SNSP afin d’inciter à des actions dans le sens de la sécurité et de la prévention des erreurs de médicaments. Des campagnes de marketing et sur les médias sociaux ont été mises en œuvre pour susciter l’engagement des prestaires de soins, de manière à inspirer les changements de comportement. Nous avons donné une voix aux participants par le truchement de jeux-questionnaires, d’un concours, d’une baladodiffusion et d’un webinaire, les engageant dans des activités amusantes. Durant toute une semaine, nous avons encouragé les fournisseurs de soins, les leaders en santé et le public partout au pays à exprimer leur appui à la cause de la sécurité des patients sur les réseaux sociaux et à partager ce qu’ils font pour la SNSP en utilisant le mot-clic #AskListenTalk.

Cette quatorzième édition annuelle de la Semaine nationale de la sécurité des patients s’est déroulée du 29 octobre au 2 novembre 2018.

Ask Listen Talk
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Série balado PATIENT : La deuxième saison de la série balado PATIENT met l’accent sur l’utilisation sécuritaire des médicaments et les risques associés à la polymédication. Par des récits touchants de personnes qui ont été victimes d’incidents préjudiciables, nous favorisons la création de liens émotifs susceptibles de susciter l’engagement envers l’amélioration de la sécurité des patients de la part des membres du public, des fournisseurs de soins et des leaders en santé. En octobre 2018, nous avons mis en ligne une histoire en trois épisodes, apportant la perspective de défenseurs de la sécurité des patients, de professionnels de la santé et de pharmaciens.

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Journée ARRÊT! Nettoyez-vous les mains : La campagne annuelle de la Journée ARRÊT! Nettoyez-vous les mains permet aux membres du public, aux prestataires de soins et aux leaders en santé d’apporter leur soutien aux pratiques exemplaires en matière d’hygiène des mains et de prévention des infections par la participation à des événements et activités et à l’accès aux outils et ressources qu’ils peuvent utiliser dans leur lieu de travail ou à la maison. En 2018-2019, nous avons étendu la portée de la campagne et rendu son contenu plus pertinent pour le public, les fournisseurs de soins et les leaders en créant des messages, des ressources et des activités spécifiquement dédiés aux segments respectifs ciblés. Cette stratégie s’est soldée par un nombre record d’inscriptions et de participations par rapport aux années antérieures.

Le public, les fournisseurs de soins et les leaders en santé sont invités à participer à notre campagne de médias sociaux en utilisant le mot-clic #STOPCleanYourHandsDay pour montrer leur soutien et contribuer à la promotion des pratiques exemplaires d’hygiène des mains partout à travers le Canada.

Stop Clean Your Hands Day
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Relations gouvernementales

Le programme Relations gouvernementales de l’Institut canadien pour la sécurité des patients permet aux patients et aux responsables des politiques d’établir des liens avec les représentants élus et les décideurs du gouvernement – dans le but d’exercer une influence pertinente sur l’élaboration des politiques. Le programme soutient à la fois notre travail sur l’engagement et notre volonté d’influencer les politiques en élevant le niveau de sensibilisation et en promouvant des objectifs spécifiques vis-à-vis du contenu des politiques.

Le programme Relations gouvernementales poursuit des objectifs clés en matière de politiques, dont l’inclusion de politiques de la sécurité des patients dans le Régime national d'assurance-médicaments, des améliorations pour la sécurité des médicaments dans le Cadre de réglementation des produits d’auto-soins (étiquetage en langage clair) du Canada et le travail avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour l’application de la Loi visant à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses. Le changement en matière de politiques peut prendre du temps – néanmoins, notre contribution facilitée par le programme Relations gouvernementales a généré des modifications, quoique modestes, mais non moins importantes, des politiques.

En 2018-2019, la directrice générale de l’Institut canadien pour la sécurité des patients, Chris Power, a rencontré les ministres de la Santé de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, ainsi que six sous-ministres de la Santé, en l’occurrence de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de la Saskatchewan. Ces rencontres ont permis d’en apprendre davantage sur les défis de chacune des juridictions en matière de politiques, d’influencer l’agenda de la sécurité et d’harmoniser notre travail avec celui des provinces et territoires.


Patients au Parlement : Le 30 octobre 2018, 13 patients venant des quatre coins du pays se sont rendus à Ottawa pour participer à Patients au Parlement, une campagne unique permettant de faire valoir notre point de vue auprès des parlementaires. Au cours des huit heures qu’elles ont passé dans la colline parlementaire, cinq équipes formées de bénévoles et de membres du personnel ont eu l’occasion de s’entretenir avec 32 députés et sénateurs dans 10 édifices. Les participants ont parlé de leur expérience personnelle vis-à-vis des préjudices et ont livré les messages clés de la campagne SNSP. De nombreux députés et sénateurs se sont engagés à transmettre ces messages aux réunions de comités et dans leur circonscription. Les députés et sénateurs ont également manifesté leur appui à la SNSP en publiant des messages sur Twitter durant la campagne.

Des membres de Patients pour la sécurité des patients du Canada ont rencontré la députée Celina Caesar-Chavannes, qui a parlé de l’importance de se faire entendre haut et fort par les membres du Parlement. La rencontre a fourni une occasion d’en apprendre davantage sur les stratégies d’engagement et la valeur de rallier à la cause des représentants élus.


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Comité des relations gouvernementales de Patients pour la sécurité des patients du Canada : Ce comité a pour tâche d’établir des liens avec les représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux. Huit membres de Patients pour la sécurité des patients du Canada, un programme de l’Institut canadien pour la sécurité des patients dirigé par les patients eux-mêmes, siègent à ce comité, épaulés par deux membres du personnel de l’Institut. Les démarches auprès des parlementaires fédéraux se poursuivront et les efforts seront intensifiés pour inclure les représentants élus des provinces. Le comité projette d’organiser des tables rondes pour accroître la sensibilisation à la sécurité des patients partout à travers le pays.

Une ébauche du guide a été élaborée récemment afin de fournir un modèle pour l’engagement des patients auprès des gouvernements. Ce guide est présentement en cours de révision par des membres de Patients pour la sécurité des patients du Canada et devrait être disponible vers la mi-année 2019.

Le comité des relations gouvernementales et le comité des communications de Patients pour la sécurité des patients du Canada travaillent ensemble à l’organisation de la campagne de sensibilisation du public de l’Institut canadien pour la sécurité des patients devant avoir lieu à l’automne 2019.

Patients For Patient Safety Logo

Sondage IPSOS

En 2018, IPSOS Affaires publiques a effectué un sondage pour le compte de l’Institut canadien pour la sécurité des patients afin de cerner la perception des Canadiens envers la sécurité des patients et de savoir dans quelle mesure ils en font une priorité. Les répondants étaient questionnés sur leur expérience en matière d’incidents liés à la sécurité des patients (ISP), lesquels étaient définis comme des préjudices évitables causés aux patients qui ont entraîné des soins de santé prolongés, une incapacité ou la mort. Le sondage nous a révélé que les Canadiens ont une connaissance très limitée de la sécurité des patients. Le rapport du sondage a été publié en avril 2018. En voici les conclusions :

  • Seulement 3 Canadiens sur 10 disent qu'ils connaissent très bien ou assez bien la sécurité des patients, et 5 % disent ne jamais en avoir entendu parler. Si on leur demande d’accorder un rang de priorité aux enjeux de la santé, un tiers des Canadiens placent la sécurité des patients dans les trois premières priorités, et moins d’un sur dix lui accordent le premier rang.
  • Peu d'entre eux ont été en mesure de déterminer correctement où les ISP se classent en termes de causes de décès au Canada; près de la moitié d'entre eux les ont classés sous les cinq premières causes de décès; et deux personnes sur dix ont déclaré ne pas être en mesure de le déterminer.
  • En ce qui concerne les priorités en matière de soins de santé, la sécurité des patients s'est classée près du bas de l'échelle avant que l'information sur les ISP ne soit fournie. Toutefois, lorsqu'on leur présente les faits sur la sécurité des patients au Canada, dont le nombre de décès attribuables aux ISP et les dépenses supplémentaires qu'ils entraînent chaque année, les Canadiens accordent une priorité beaucoup plus élevée à la sécurité des patients et la considèrent, en fait, comme la priorité la plus urgente.
  • Un Canadien sur 3 a personnellement été victime d'un ISP ou affirme qu'un proche l'a été. Les soignants et les personnes atteintes d'une maladie chronique sont beaucoup plus susceptibles d'avoir été victimes d'un ISP, tant pour eux qu'un membre de leur famille.
  • Les erreurs de diagnostic, les chutes, les infections et les erreurs de traitement sont les types d'ISP les plus courants. Ceux qui ont été victimes d'un ISP citent le plus souvent les prestataires de soins distraits ou surchargés comme étant les facteurs qui ont le plus contribué à l'incident.

Le sondage IPSOS apporte un nouvel éclairage dont l’Institut canadien pour la sécurité des patients tiendra compte dans l’élaboration de sa stratégie d’engagement du public, laquelle s’efforcera de rendre la sécurité des patients personnellement pertinente pour les membres du public. L’Institut canadien pour la sécurité des patients et Patients pour la sécurité des patients du Canada, son programme dirigé par les patients, utilisent ces résultats pour susciter la conversation sur l’état de la sécurité des patients et renforcer l’engagement pour prévenir les préjudices aux patients au Canada.

Engagement du public

L’Institut canadien pour la sécurité des patients travaillera à faire de la sécurité des patients une priorité en suscitant l’engagement du public. Nous renforcerons l’engagement en mobilisant le public pour réclamer les soins de haute qualité qu’il mérite : nous diffuserons un large éventail d’informations d’intérêt pour les patients par des méthodes faciles d’accès axées sur l’action, qui stimulent l’acquisition de connaissances et d’une meilleure compréhension de ce que l’expérience patient devait être.

L’Institut canadien pour la sécurité des patients collabore avec son programme Patients pour la sécurité des patients du Canada et d’autres groupes de patients pour élaborer une stratégie d’engagement du public. Pour renforcer l’engagement, nous travaillons également avec des membres du public pour élaborer une stratégie où les gens se sentent personnellement interpelés par l’enjeu de la sécurité des patients, une stratégie qui leur inspire la volonté d’adopter des attitudes qui contribuent à accroître la sécurité. Nous profiterons de cette attention pour proposer des outils et des ressources destinés au public qui aideront ce dernier à veiller à sa sécurité dans le système de santé. La stratégie tirera également parti des leçons tirées d’autres initiatives de marketing social, y compris les campagnes de sensibilisation du public menées par Santé Canada et les instances provinciales.

Pour renforcer l’engagement et motiver efficacement les changements de comportement et d’attitude, nous avons besoin de l’apport de personnes qui sont conscientisées au risque de préjudices, qui reconnaissent la nature du problème, qui assument les risques potentiels et qui prennent les mesures appropriées pour les prévenir.

Des initiatives clés seront déployées à l’automne 2019.

Relations médias : Ce programme comporte plusieurs volets qui soutiennent le renforcement de l’engagement envers la sécurité des patients au Canada. Il permet aux porte-paroles de l’Institut canadien pour la sécurité des patients et de Patients pour la sécurité des patients du Canada de se doter des habiletés nécessaires pour solliciter la contribution des médias ou répondre à leurs demandes en véhiculant efficacement les messages de la sécurité des patients auprès du public. Des analyses quotidiennes des médias imprimés, audiovisuels et en ligne sont effectuées pour vérifier ce qui se publie sur l’Institut canadien pour la sécurité des patients et les enjeux de la sécurité des patients afin de mieux saisir l’ampleur actuelle de la sensibilisation à la sécurité des patients. Des communiqués de presse sont publiés sur les événements, les programmes et les histoires qui renseignent le public sur la crise de la sécurité des patients qui sévit au pays. Nous renforçons également l’engagement en diffusant de l’information sur les programmes de l’Institut canadien pour la sécurité des patients.

En 2018-2019, l’Institut canadien pour la sécurité des patients a été mentionné dans 1 170 articles, générant 90 millions d’impressions, y compris huit communiqués qui ont suscité plus de 20 millions d’impressions, ce qui a aidé à promouvoir auprès des médias locaux un événement national sur le régime d’assurance-médicaments tenu à Halifax.

Des récits touchants de patients sont utilisés pour accroître la visibilité de la sécurité des patients dans les médias, pour atteindre à la fois les patients et le public et les informer de façon constante et crédible sur le sujet.